De Jean-Paul Rappeneau (1975)
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Martin vit en Robinson sur une île perdue. Débarque soudain Nelly, tornade blonde qui détruit d'un coup son univers de célibataire misanthrope.
COMÉDIE CULTES ET CLASSIQUES VERSION RESTAURÉE MER SECRET
Au moment même où elle doit s'engager, Nelly fuit son riche fiancé, un Italien jaloux prêt à tout pour la retrouver, même au bout du monde... jusqu'au Vénézuela, où la jeune-femme a trouvé refuge. Mais celle-ci disparait encore en se cachant sur une île perdue où un homme vit en Robinson solitaire, un "sauvage" qui entend bien renvoyer la belle emmerdeuse... Sur le modèle des grandes comédies américaines à la Hawks, le réalisateur de "La Vie de château" a construit un grand film d'aventures qui est aussi une histoire d'amour rebondissante avec deux acteurs en état de grâce. Un immense succès populaire devenu, depuis, un classique. Version restaurée en 2011.
VF
SD
Origine : Venezuela, France
Durée : 1h43
Année de production : 1975
Date de sortie en salle : 26/11/1975
Réalisation
Jean-Paul Rappeneau
Casting
Catherine Deneuve
Yves Montand
Luigi Vannucchi
Tony Roberts
Dana Wynter
Vernon Dobtcheff
Bobo Lewis
Gabriel Cattand
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Critiques
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à propos de
Le Sauvage
" Ils se détestent pour mieux s’aimer (plus tard), mais il faudra d’abord que Martin assomme Nelly avec un ananas pour qu’ils échangent leur premier baiser. Baiser et nuit d’amour qui ne changent rien à la situation d’ailleurs: Martin, le «sauvage», entend le rester, et Nelly décide pour se venger d’aller vivre dans la cabane attenante, ce qui permet des échanges savoureux entre deux prétendus voisins d’une île pourtant complètement déserte. L’amour, le vrai, attend sagement à la porte, mais il faudra encore quelques moments rocambolesques avant que le film ne vire toutes voiles dehors vers la romance douce amère, d’une très jolie tendresse, entre la jeune femme paumée et le vieux loup de mer à la Clark Gable.
Pas une minute n’est perdue dans Le Sauvage: le scénario, intelligemment ficelé au millimètre près, permet de tenir un rythme haletant de marathon, dont les acteurs (jusqu’aux parfaits seconds rôles) tiennent la course jusqu’au sprint final. On pense alors, plus qu’aux comédies américaines (même si notre Catherine nationale sait damer le pion à Katharine Hepburn), à tous ces films d’aventures français des années 1960-1970 comme L’Homme de Rio de Philippe de Broca, vestiges d’un cinéma certes bavard mais sans inepties, survolté sans être hystérique... Un cinéma à l’exotisme sans âge, dont la recette de finesse et d’intelligence ne demande qu’à être de nouveau exploitée."
Ophélie Wiel
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Jean-Paul Rappeneau, auteur-réalisateur de cette mécanique de précision, a su trouver le rythme des comédies américaines de la grande époque. L’héritière insupportable et le célibataire qui cherchait à s'en débarrasser, c’étaient Clark Gable et Claudette Colbert dans New York-Miami de Frank Capra (1934). Le businessman qui avait un jour disparu de son bureau pour vivre à sa guise, c'était Lionel Barrymore dans Vous ne l’emporterez pas avec vous, du même Capra (193 S). Dis-moi tes maîtres...
Avec l'aide gracieuse de MM. Voltaire et Rousseau, Jean-Paul Rappeneau fait reprendre du service au mythe du Bon Sauvage. Sauf que, désormais, notre homme est piégé. Son île a été rachetée en secret par son ex-épouse multimillionnaire. Petite philosophie souriante qui effleure le récit : le reste est action. Les gags se succèdent, une tendresse à fleur de pellicule fait surface. Le Rappeneau de La Vie de château (1964) et des Mariés de l'An II (1971) s’amuse sérieusement. Avec un Yves Montand en Robinson misogyne et une Catherine Deneuve en Marie-Chantal agressive, le film trouve son rythme et son originalité.
Divertissement de grand luxe, Le Sauvage séduit par son abattage, son mouvement d'horlogerie. Et ce que le cinéma offre, hélas ! trop rarement :
François Forestier, 1/12/1975
Le Quotidien de Paris
Le Sauvage étant assez amusant et mené à un train d'enfer, l'humeur est plutôt bonne. Si l'on except
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Le Quotidien de Paris
à propos de
Le Sauvage
Le Sauvage étant assez amusant et mené à un train d'enfer, l'humeur est plutôt bonne. Si l'on excepte ses dernières séquences, où l'auteur s'essouffle à nous conduire aussi vite qu'îl peut vers une « happy end » dont on n'a que faire et qu'un supplément d'imagination désinvolte lui aurait permis de trousser en moins de deux, la petite guerre à laquelle se livrent Montand et Deneuve a son charme. Tout y est ultra-fabrïqué, tout y est ultra-frivole, tout y est conventionnel, mais joliment.
Rappeneau a voulu tirer un feu d'artifice permanent. On se bouscule, on dévale les escaliers quatre à quatre, on casse frénitiquement, on met au pillage, on incendie, on se flanque des tartes, on vocifère dans quatre langues différentes (...) Rappeneau a compris qu'il fallait mener son affaire tambour battant s'il ne voulait pas courir le risque de nous voir réfléchir à la gratuité de son argument. Au passage, il arrive à nous redonner le goût de l'exotisme : deux ou trois cartes postales de Caracas, un travelling qui plonge dans un fouillis de végétation tropicale, une jolie maison de bois où l'on aimerait jouer les Robinsons de luxe, et le tour est joué. Pas de psychologie, mais des réactions à fleur de peau, pas de finasseries de construction, mais des péripéties de bande dessinée, pas d'intentions satiriques.
Et c'est peut-être là que le bât blesse un peu. Si le scénario du Sauvage avait été un peu plus travaillé, si l'on avait étoffé un peu plus ses personnages, on avait à coup sûr quelque chose de beaucoup plus drôle et de beaucoup plus piquant. La famille italienne où se fourvoie Catherine Deneuve devenait prétexte à une charge impayable du « Parrain » et des mœurs domestiques de ses maffiosi, les robinsonnades de Montand devenaient la critique enjouée des philosophes du retour à la nature et le Sauvage avait beaucoup plus de chance de s'inscrire pour longtemps dans nos mémoires. Mais Rappeneau se méfie de la satire dont il redoute les insistances et les lourdeurs, il préfère de beaucoup survoler, esquisser, effleurer, quitte à donner l'impression qu'il n'a pas d'âme et que son travail se borne à faire tourner des machines avec le plus d'efficacité possible.
C'est dommage, parce que ses machines tournent effectivement très bien et qu'en fin de compte, on voudrait bien les voir produire quelque chose. Cela dit, les admirateurs de Catherine Deneuve seront contents de voir qu'elle a bonne mine et qu'elle se débrouille très bien quand on lui demande de jouer les harpies de charme. Ceux de Montand apprécieront ses bougonnements d'ours trop vite attendri. Et les amateurs de photo sans bavures seront comblés.
Michel Pérez, 1/12/1975
Télérama
Le troisième film de Jean-Paui Rappeneau est un tourbillon. Peaufiné, ficelé, il entraîne le spectateur dans une
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Télérama
à propos de
Le Sauvage
Le troisième film de Jean-Paui Rappeneau est un tourbillon. Peaufiné, ficelé, il entraîne le spectateur dans une course poursuite endiablée faite pour séduire et séduisante. Dans ce pays explosif où les hommes ont le sang chaud et le dynamisme agressif, les tribulations des aventuriers de la vie moderne sont orchestrées à l’accéléré, Rappeneau est le metteur en scène de la voltige des jalousies, de la poursuite des vengeances, des entrelacs du marivaudage.
Son cinéma : du Beaumarchais et du Musset qui auraient été touchés par la grâce trépidante d’un Fielding ou d’un Cervantès. Que le talent des comédiens vienne pimenter chassés-croisés et gifles-parties ne gâte rien au spectacle: Yves Montand astiquant sa cuisinière à gaz ou poussant des coups de gueule maintenant aussi célèbres que ceux de Gabin, Catherine Deneuve jacassant comme une pie et fracassant à coups de hache la quiétude d'un doux rêveur sont au sommet de leur forme et rappellent les couples célèbres des comédies américaines, au temps de Cary Grant et d’Irène Dunne.
Quant à fa fable, elle est amère. Le Robinson avait réclamé son droit à la verdure, refusé un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s’était changée contre la certitude de mourir d’ennui. Il n’était qu’en liberté provisoire, lié par des contrats à une société de consommation coriace, d'avec qui il est bien difficile de divorcer. Otage, traqué par une femme qui n’est pas celle que l'on croyait, et par ses millions d'antan, le sauvage trouvera dans l’amour le renouveau qu’il cherchait. Cette odyssée d'un nanti écœuré (d’où les travailleurs écœurés et aliénés sont d’ailleurs totalement absents) se termine par une pirouette en happyend qui dissimule à peine un pessimisme contemporain.
Jean-Luc Douin, 26/11/1975
L'Express
" (...)Simple histoire qui, racontée telle quelle, semble à peine intéressante. Mais Jean-Paul Rappeneau, auteu
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L'Express
à propos de
Le Sauvage
" (...)
Simple histoire qui, racontée telle quelle, semble à peine intéressante. Mais Jean-Paul Rappeneau, auteur-réalisateur de cette mécanique de précision, a su trouver le rythme des comédies américaines de la grande époque. L’héritière insupportable et le célibataire qui cherchait à s'en débarrasser, c’étaient Clark Gable et Claudette Colbert dans New York-Miami de Frank Capra (1934). Le businessman qui avait un jour disparu de son bureau pour vivre à sa guise, c'était Lionel Barrymore dans Vous ne l’emporterez pas avec vous, du même Capra (1938). Dis-moi tes maîtres...
Avec l’aide gracieuse de MM. Voltaire et Rousseau, Jean-Paul Rappeneau fait reprendre du service au mythe du Bon Sauvage. Sauf que, désormais, notre homme est piégé. Son île a été rachetée en secret par son ex-épouse multimillionnaire. Petite philosophie souriante qui effleure le récit : le reste est action. Les gags se succèdent, une tendresse à fleur de pellicule fait surface. Le Rappeneau de La Vie de château (1964) et des Mariés de l’An II (1971) s’amuse sérieusement. Avec un Yves Montand en Robinson misogyne et une Catherine Deneuve en Marie-Chantal agressive, le film trouve son rythme et son originalité.
Divertissement de grand luxe, Le Sauvage séduit par son abattage, son mouvement d'horlogerie. Et ce que le cinéma offre, hélas ! trop rarement : l’occasion de se distraire et de sourire"
François Forestier, 1/12/1975
Le Monde
"Un scénario poli, poncé, limé, ajusté au quart de tour ; un dialogue également fignolé o&ug
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Le Monde
à propos de
Le Sauvage
"Un scénario poli, poncé, limé, ajusté au quart de tour ; un dialogue également fignolé où l’on retrouve l'humour de Jean-Loup Dabadîe ; deux comédiens irrésistibles : Yves Montand au mieux de sa forme, avec sa barbe de loup de mer, ses yeux rieurs, sa gouaille, sa faconde et ses coups de gueule ; Catherine Deneuve dénouée, libérée, le feu désormais remplaçant la glace, éclatante de beauté, de santé, de drôlerie ; une mise en scène qui utilise avec brio les ressources du scénario et l’exotisme du décor. (...)
Le film ressemble un peu à un feu d’artifice. Ça craque, ça jaillit, ça fait « boum », ça fuse dans toutes les directions. Rappeneau et ses deux comédiens ne nous laissent pas une seconde de répit. Certaines scènes sont très drôles et d’autres (comme l’invitation à dîner dans l’île) ravissantes. S'il fallait vraiment formuler une critique, on pourrait dire que, par moments, le mécanisme de la fantaisie et du comique devient trop apparent, que ces folles journées manquent un peu de spontanéité. Mais c’est une réserve que l’on oublie vite dans les tourbillons du maelstrôm. Le Sauvage est un film divertissement à l'état pur. Avec quatre semaines d’avance, il annonce Noël. Ce sera certainement un des plus appréciés de nos cadeaux de fin d’année."
Jean De Baroncelli, 26/11/1975
L'Aurore
"(...) Le Sauvage est, pour une fois, un film français qui a la bravoure — et les moyens — d’aller tourner su
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L'Aurore
à propos de
Le Sauvage
"(...) Le Sauvage est, pour une fois, un film français qui a la bravoure — et les moyens — d’aller tourner sur place. (...)A peine atterrie. la production apprend qu’un syndicat cinéma aux mœurs extrêmement rigoristes vient de se créer, un peu à l’américaine, et que :" Puisque vous nous êtes apparus avec quarante de vos techniciens, il vous faut prendre, pour un équilibre international, quinze des nôtres."Bon. Jusque-là. rien de dramatique. Le tournage s’engage, les quinze techniciens locaux jouent à la belote — vénézuélienne — sur le plateau, tout baigne dans l’huiîe protocolaire. Jusqu’au jour où le flambant neuf syndicat décide de se surpasser dans ses nouvelles fonctions : " Après mûre réflexion, il nous semble encore plus judicieux de vous prier d’engager encore quelques techniciens du crû, jusqu’à concurrence de 75 p. cent de la totalité, soit cent-vingt des nôtres pour quarante des vôtres. Sinon...»La production a levé un sourcil choqué puis a rapidement fait intervenir un avocat qui a obtenu que l’on transige pour trente autochtones.Tout ça a bien entendu ajouté un petit coup de pouce inutile à la facture totale du tournage qui a vite culminé à 2 milliards de vieux francs. Le Sauvage est hors de prix, cette année, c’est un record, du genre. (...)
Avant le tournage, ils (Catherine Deneuve et Yves Montand) savaient à quoi s’en tenir. Tous deux se sont entrainés comme deux athlètes en vue d’une compétition sportive. Deneuve, pendant quelques mois, à Paris, avec un prof de gym, lui en salle puis sur place. Les coups, certes, étaient calibrés au millimètre pour éviter la tuile bête. Mais quand il leur a fallu lutter dans l’eau de la mer (une merveille turquoise) les choses se sont compliquées. D’abord, Montand hait l’eau. Et puis, une chataîgne dans l’onde amère, c’est bien connu, est considérablement freinée par la résistance de ladite onde. Il faut donc cogner en surmultiplié.Conscients de l’adversité, Deneuve et Montand se sont beaucoup entraidés dans ces moments difficiles.Rien ne favorise autant la solidarité que la bagarre..."
Odile Grand, 26/11/1975
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